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S’il existait une déesse de la peinture, Jean-Claude Meynard en serait sans aucun doute l’un de ses principaux idolâtres. Malheureusement, le monde entier a beau avoir eu ses Dieux de l’art, de l’Égypte, avec Thot, à la Grèce, avec Apollon, en passant par l’Inde, avec Ganesh et Lakshmï, il n’a jamais vu naître cette déesse spéciale. La peinture s’en est passée et Meynard l’a d’autant plus admis que lorsqu’il apprend à peindre, à la fin des années 60, la peinture est jugée moribonde. A défaut d’idolâtrie, sa passion croît qui l’entraîne vers ses premières expositions et séries (en 72). Autour du Pop Art d’abord, puis de l’hyperréalisme (73-74), Par lui, Meynard est entré en concept et commence à se pencher sur la disparition du sujet et de la figure, grâce à une distanciation froide et un travail de grande précision pour brouiller l’image. Celle-ci l’est d’ailleurs encore plus avec la série suivante, «Schizophrénie» (en 76) qui tente de mettre en accord une forme picturale et un sujet. En 77 «Série noire» pousse l’idée pour que seule la peinture donne une sensation de malaise et force le spectateur (clin d’oeil à Duchamp oblige: «ce sont les spectateurs qui font le tableau») à avoir un regard paranoïaque. |
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C’est la fin du sujet. Avec «La vie en jeu» (en 79), Meynard essaie alors, selon ses propres Henri-François DEBAILLEUX Juin 1988 |